Lorelaï Gilmore et moi
Publié le 10 Janvier 2012
Il y a des jours comme ça où on quitte la maison en vitesse, le sac à moitié encore ouvert, le casque même pas branché au baladeur, en priant d'arriver à l'heure au train. Et puis on découvre ça:
Et soudain on oublie tout, on se met en marche, le sourrire au bord du coeur, regardant le sol blanchir et priant de ne pas glisser.
Et au final, je suis arrivée en avance, je n'ai pas glissé dans la grande descente de la mort, la flaque d'eau géante devant la gare était réduite grâce à la glace, pilée en plus, par les voitures, et le contenu de mon sac avait survécu au voyage. Tout ça pour profiter des trois minutes sur le quai à essayer d'attraper un gros flocon de neige dans ma main nue et à profiter de ce temps merveilleux.
Et pour moi, ce matin, c'était beau de partir à l'heure où blanchit la campagne, les flocons virevoltant et adoucissant le paysage simple de la campagne hongroise.
Bref, la neige, c'est magique. N'est ce pas Lorelaï?