Et soudain, les fourmis se sont arrêtées.
Publié le 21 Avril 2012
Le téléphone à sonné. Il y a eu un grand cri. J'ai cru tomber. Et je suis partie, rentrée.
Quand je me lève le matin, je ne parviens toujours pas à croire que le monde continue de tourner sans mon frère. Je ne comprends toujours pas qu'il nous ait quittés, et rien de ce que je vis en
ce moment ne fait réellement sens. Je sais que c'est vrai parce que je le vis, que tout me montre que c'est la réalité, mais en vrai, je me raccroche à tout ce que je peux pour l'avoir le plus
longtemps possible auprès de moi.
Je vis le deuil ordinaire d'un garçon qui aura pour toujours 16ans, que je crains de voir dans mes élèves, et, parfois, dans le miroir. Sacré ressemblance.
Alors, par ces quelques lignes, je rend hommage à sa vie, à sa lumière, et je pleure qu'il n'ait jamais l'occasion de vivre plus, et de découvrir les aventures que je raconterai ici, de venir les
vivre avec moi.
J'espère te croiser dans les nuages, petit frère.