Balade à Budapest - Nuits blanches à Budapest 1

Publié le 21 Septembre 2011

Ca commence comme une journée normale. Je quitte Aszod pour Buda pour deux jours de formation le 29 août. Je me réserve un après midi super culturel en mode japonais avec un appareil photo, tout en craignant à l'arrivée à la gare Keleti. Ben j'aurais pas dû! C'était pas ça qu'il fallait craindre! Autant prendre le bus et le métro c'était facile, autant grimper jusqu'à l'Hostel Hill, le bien nommé, est une épreuve. Il faut dire aussi que le lieu où je dois déposer mes affaires pour la nuit est situé sur un flanc du Mont Gellert (le Frugy local) et que grimper la rue pour y accéder un 29 août par 35°, c'est ... disons intéressant. Mais une fois mon sac déposé au cinquième étage de l'auberge de jeunesse, l'aventure peut commencer. Sans plan précis, je sors et avise les marches et la verdure à ma gauche. Et puis flute! Je peux bien grimper encore un peu! Je vais aller voir si le Mont Gellert (Le mont Gérard en VF, pour les détails sur le pourquoi du comment il s'appelle comme ça, merci de m'imiter et de consulter un guide) remplit ses promesses. Sur le chemin je croise deux étudiants perdus qui me demandent la direction du Danube. ça je sais! C'est là où il y a de l'eau. Je suis très concentrée sur ce que je lis dans le guide, tellement que cette vue que je découvre soudainement au détour d'un paragraphe me surprend. C'est beau la ville vu d'en haut.

Je poursuis mon chemin jusqu'au monument de l'Indépendance. Trois statues gigantesques à l'histoire aussi grande qu'elles. La plus haute, une femme tenant une palme, surplombe la ville de ses 14 mêtres de haut. C'est fou comme on peut facilement se sentir petit!

Cet arrêt a aussi l'avantage de me faire découvrir l'autre côté de la ville, avec à gauche, côté Buda, le palais royal, qui fait face, côté Pest, au Parlement (en photo au fond de blog, je suis trop fan).

Je continue donc sur la colline pour atteindre un point de vue encore plus beau et là je mesure ma chance d'avoir un an pour profiter et découvrir de telles merveilles.

Et maintenant, opération descente de la montagne! J'ai un objectif, la statue de Sissi m'attend en bas. Je me balade dans les chemins bétonnés qui serpentent le long de la colline. Par moments j'apperçois au travers de la verdure la ville, mais surtout je l'entends.

Le lieu est agréable mais il faudrait être sourd pour oublier que nous sommes au coeur d'une capitale. Juste une dernière chose, sur la descente, la prochaine fois, je ne mets pas ça:

Enfin, près du pont, en bas, Sissi est assise près de l'eau. La statue est à la hauteur de l'héroine romantique et de son mythe. Et pour cause, elle est adorée ici, un pont a même son nom. Mais il est moche. Dernière partie de mon périple, le pont de l'Indépendance. Parce qu'il est beau.

Enfin, le luxe absolu de s'assoir à une terrasse, de commander un frappacino (un café frappé, quoi), et de se plonger dans un superbe carnet pour tout raconter en détails, histoire de ne rien oublier. Et de ne payer que 2 euros pour tout ça.

Si vous vous demandiez encore comment je peux raconter avec force de détails des évènements datant d'il y a un mois, voici mon secret: mes fidèles amis (pour lesquels je ne mettrai plus que des vrais liens qu'ils n'aient pas à recopier) et mon adorable soeur m'ont chacun offert un carnet pour m'inciter à poser mes mots, mes sensations, mes souvenirs, sur du papier. Comment y résister?